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La
trajectoire classique :
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la
phase du gain : c’est ce qu’on appelle « la
chance du débutant ». Le joueur ne mémorise que les
gains d’argent. Les pertes ne provoquent pas encore de
difficultés financières, ce qui le pousse à continuer et
même à augmenter sa fréquence de participation au jeu.
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La
phase de perte : le joueur joue régulièrement. Il ne peut
accepter de perdre et est convaincu qu’il va pouvoir se
refaire. Il attribue ses pertes à des conditions extérieures
et se dit que la chance va forcément revenir. Il s’enferme
alors dans un cercle vicieux avec des mises de plus en plus
importantes et de plus en plus fréquentes. Les difficultés
économiques et sociales apparaissent puis s’amplifient.
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La phase de désespoir : le joueur est dans une situation très
précaire. Le jeu est devenu une obsession. A ce stade, le joueur accumule les
difficultés sociales, économiques et professionnelles.
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Définition
Lorsque
le plaisir de jouer se transforme progressivement en besoin de
jouer et que le besoin de jouer devient plus fort que la volonté
d'arrêter, malgré les conséquences négatives pour la personnes,
on parle alors de dépendance au jeu, de jeu compulsif, excessif, ou
encore pathologique. |
Les causes :
Certains
chercheurs avancent l'hypothèse d'une cause génétique ou
biochimique à l'origine du manque de contrôle de l'impulsion chez
ces joueurs. D'autres favorisent des facteurs psychobiologiques, ou
encore psychologiques. Freud y voyait une auto-punition. L'image du
tremplin social est aussi évoquée.
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Les pièges :
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On dit que les
bons souvenirs restent et les mauvais s’effacent. Il en est de même
avec les jeux d’argent : le joueur se souvient mieux de ses
gains et « oublie » souvent ses pertes.
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L’illusion
de contrôle : « c’est du hasard mais quand même,
la machine va forcément donner, elle n’a rien payé de toute
la journée », « si je mets 5'000.--, c’est sûr
que je vais finir par gagner ». Ces pensées qui donnent l’illusion
d’avoir un certain pouvoir sur les résultats sont fausses.
Les résultats sont toujours aléatoires.
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Dans
ce registre, les superstitions et croyances irrationnelles sont
également des pièges. « j’ai gagné avec ce numéro la
première fois, il va encore me porter chance » n’ont
bien entendu aucune influence sur les résultats ». |
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Pour
plus de détails consulter : "Le
jeu pathologique" par le Dr. Jean-Pierre PAPART,
Coordinateur Axe Santé
Mentale, Planification
sanitaire qualitative
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