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Histoires des JHA
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Définition
:
" Lorsque le plaisir de jouer se transforme progressivement
en besoin de jouer,
Lorsque le besoin de jouer devient plus fort que la volonté
d'arrêter,
Et cela malgré les conséquences négatives pour
la personne et son entourage,
On parle de dépendance au jeu, de jeu compulsif, excessif
ou encore de jeu pathologique "
Les causes :
Les
causes sont sans doute multiples mais l'évolution du joueur
et les conséquences de sa dépendance sont très
similaires d'un joueur à l'autre.
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Certains chercheurs avancent l'hypothèse d'une cause
génétique ou biochimique à l'origine du
manque de contrôle chez les personnes souffrants de jeu
excessif. D'autres favorisent les facteurs psychologiques comme
déclencheurs du comportement de dépendance. Freud
évoquait une tendance à l'autopunition. L'image
de la réussite et d'un tremplin social est également
mentionnée dans les motivations menant au jeu excessif...
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La trajectoire classique :
La phase initiale, la phase gagnante appelée parfois
" la chance du débutant ", lorsque la personne
qui joue ne comptabilise que ses gains et " oublie " ses
pertes. Celles-ci ne provoquent pas encore de difficultés
financières. Grâce à l'euphorie, la personne
continue à jouer et à augmenter la fréquence
de sa participation au jeu.
La phase de perte lorsque la personne joue régulièrement
et pense toujours plus souvent au jeu. Elle ne peut pas accepter
de perdre et se convainc qu'elle va pouvoir se refaire, puisque
la chance va " inévitablement " tourner... Elle
attribue ses pertes à des conditions extérieures,
à la malchance et les cache à son entourage. Elle
mise des sommes de plus en plus importantes et de plus en plus fréquemment.
Les difficultés économiques et sociales apparaissent
et s'amplifient. Elle ne maîtrise plus l'engrenage et s'enferme
dans un cercle vicieux, obsessionnel et compulsif.
La phase de désespoir apparaît lorsque la situation
de la personne se dégrade, sur tous les plans : économique,
familial, professionnel, social, psychologique, voire physique...Le
jeu est devenu une obsession quasi permanente. La personne vit une
détresse psychique d'être sous l'emprise de son impulsion
pour le jeu, malgré les conséquences toujours plus
nombreuses et dramatiques sur l'ensemble de sa vie.
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On
estime qu'environ 2% de la population adulte est susceptible
de développer une dépendance au jeu. Environ 10%
des personnes fréquentant les salles de jeu peuvent être
considérées comme joueurs excessifs ou pathologique. |
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Les pièges :
>Les bons souvenirs restent, alors que les mauvais s'effacent
..."La personne qui joue se souvient mieux de ses gains alors
qu'elle " oublie " ses pertes : c'est ce que l'on appelle
le déni.
>L'illusion de contrôle et de maîtrise sur les résultats
entraîne des croyances et incite à oublier qu'il s'agit
toujours de hasard... La personne se dit : " Je suis en forme
donc je vais gagner... ", " Cette machine est ma favorite
! ", " La chance va tourner en ma faveur, je le sens !
" Ces croyances se muent en superstition lorsqu'elles créent
l'illusion d'avoir un pouvoir sur les résultats, alors que
ceux-ci sont toujours aléatoires ! Par exemple : " Puisque
j'ai gagné une fois avec ce numéro, il va me porter
chance ! "
Besoin d'aide ?
Parler du problème est déjà un premier pas
vers le rétablissement. N'hésitez pas à demander
où vous pouvez vous adresser !
Par mesure préventive ou parce que vous souhaitez cesser
de fréquenter les casinos, et conformément à
la loi suisse sur l'exploitation des maisons de jeu, vous avez la
possibilité de demander une interdiction volontaire d'au
moins une année pour les casinos suisses et cinq ans pour
les casinos français. Le personnel des maisons de jeu peut
vous renseigner à ce sujet.
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